Bibliographie commentée relative à Edmond Michelet
II: Ouvrages sur Edmond Michelet
Auteur(s)
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Titre
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Editeur,
année
de parution,
nombre
de pages
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Commentaire
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Pierre
Viansson-Ponté
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Les
gaullistes
Rituel
et annuaire
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Le
Seuil
1963
190
pages
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Plein
d’esprit,
délectable
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Edmond Michelet figure parmi plus
d’une centaine de gaullistes retenus par Pierre Viansson-Ponté dans ce livre
présenté sous la forme d’un guide, du type Michelin, utilisant des symboles
pour situer et "coter" rapidement leurs personnalités. Michelet en
récolte 12 : Résistance intérieure, R.P.F., Voyages à Colombey,
Audiences, Consultations, Fidèle pendant la traversée du désert, 13 mai,
Ancien ministre, Ancien député, Ancien sénateur, U.N.R., Dignitaire de la Ve République.
C’est assez bien vu. De plus, il a le droit, pour sa "spécialité",
au Christ et à de Gaulle. Mais le meilleur est dans le commentaire :
« C’est le général qui m’a appelé et a fait de moi ce que je
suis ; il peut donc défaire à son gré ce qu’il a créé, m’affecter où il
convient, me retirer tout ce qu’il m’a donné si bon lui semble ; je suis
un soldat et il est mon chef. Ce n’est pas un gaulliste inconditionnel :
c’est bien davantage, c’est un mystique. Si le Christ lui apparaissait et lui
ordonnait de trahir de Gaulle, il soupçonnerait Satan de le tenter. »
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Yvon
Le Vaillant
(pour
le portrait de Michelet)
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Les
héritiers du général
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Denoël
1969
11
pages (sur 235) consacrées à Edmond Michelet
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Treize
portraits de gaullistes par des journalistes du Monde, du Nouvel Observateur
et de l’Express
Ton légèrement persifflant mais
laissant poindre cependant une certaine admiration
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Article de style journalistique (Yvon Le Vaillant est
journaliste au Nouvel Observateur) insistant sur les dimensions
catholique et gaulliste d’Edmond Michelet, la seconde ayant tendance à
prendre l’ascendant sur la première à moins qu’elles ne fusionnent. Quelques
informations inédites sur les relations de Michelet avec l’Episcopat à la fin
des années 1960. En particulier, rappel de la querelle entre Michelet et
l’Episcopat français en 1969.
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Claude
Michelet
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Mon
père
Edmond
Michelet
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Presses
de la Cité
1971
285
pages
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A lire en gardant l’esprit critique
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Un des ouvrages indispensables pour aborder Edmond
Michelet. Le récit de Claude Michelet, son dernier fils, dont
l’écriture est fluide, et les extraits des notes intimes d’Edmond Michelet
confèrent à ce livre un réel parfum d’authenticité. Cependant, on y
chercherait en vain ce qui peut fâcher. Dix pages sur 285 consacrées au
passage d’Edmond Michelet au Ministère de la Justice, sans aucune mention –
par exemple – du rétablissement de la peine de mort pour crimes politiques.
On n’en attendait pas plus d’un fils d’Edmond Michelet, sans compter quelques
stupidités du genre de celle-ci : « Outre la colère de
quelques officiers, son libéralisme (NdR : de Michelet) déchaina celle
de tous ceux pour qui l’Algérie devait rester française, quitte à passer
quelques neuf millions de musulmans au napalm. »
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Multiples
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Hommages
à
Edmond
Michelet
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Amitiés
Robert Garric
1971
118
pages
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Cahier
n°6
des
Amitiés Robert Garric.
Recueil
d’hommages à
Edmond
Michelet
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Robert Garric, normalien, fondateur des Equipes Sociales
et commissaire général du Secours National pendant l’occupation, était un ami
très proche d’Edmond Michelet et ils avaient beaucoup d’amis en commun. Lors
de la mort d’Edmond Michelet, le n°6 du Cahier des Amitiés Robert Garric lui
consacre une large place. Outre l’homélie prononcée par le père Carré
lors de la messe célébrée pour Edmond Michelet à Sainte-Clotilde le 29
octobre 1970, on y trouve une adresse de Georges Pompidou, alors président de
la République, et des articles – issus d’une série de discours lors d’une
soirée commémorative tenue le 3 février 1971 – d’Antoine Meyrignac, de Pierre
Marthelot, d’Etienne Borne, de Pierre Suire, de Roger Dumaine, de Marcel
Paul, de Jean Fernand-Laurent, de François Perroux et de Pierre Harmel.
Thèmes abordés plus spécialement : la Résistance, Dachau, le Mouvement
International des Responsables Chrétiens. Il s’agit d’hommages, donc pas le
moindre examen critique. Le noyau des béatifiants est encours de cristallisation…
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Anonyme
En
fait : Roger Dumaine
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A
la mémoire d’Edmond Michelet (1899-1970)
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Sans
nom d’éditeur
1972
110
pages
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Essentiellement
hagiographique : c’est la loi du genre
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Recueil de témoignages reçus ou publiés à l’occasion de la
mort d’Edmond Michelet. Présentation par Roger Dumaine. Parmi les
témoignages, ceux du général de Gaulle (qui mourra quelques jours plus tard),
de Houari Boumedienne, d’Abdelaziz Bouteflika, du Comte de Paris, de Jacques
Duclos, d’André Frossard, de Stanislas Fumet, de Gabriel Marcel, de Jacques
Maritain, du cardinal Duval, du cardinal Daniélou, du père Riquet, du père
Carré, etc., etc. Après avoir lu cet ouvrage, on ne comprend pas
pourquoi Edmond Michelet n’a pas été en son temps « Santo
Subito ! »
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Marie-Joseph
Lory
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Sur
les pas d’Edmond Michelet
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Les
Anciens de Dachau
1977
89
pages
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Sous-titré :
Fresnes
Dachau 1943-1945
Préface
de Mgr Brunon
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En écrivant ce livre, l’auteur s’est proposé de commenter
"Rue de la Liberté" et, de fait, l’ouvrage se focalise sur cette
période clé de la vie d’Edmond Michelet. Il a été admirable de 1943 à
1945. Est-ce que cela autorise à écrire : « En tant que Garde des
Sceaux, pendant la brève période qui va de janvier 1959 à août 1961, Edmond
Michelet eut le temps de pardonner et de faire pardonner plus de
septante-sept fois sept fois » ? C’est ce qui est connu sous le
nom de "phénomène de halo". Qu’un homme ait eu un comportement
admirable à une certaine période de sa vie, certains en déduisent – ils
en sont persuadés – que toute sa vie a été admirable. La rationalité ne joue
plus, l’affectif l’emporte et balaie toute analyse critique. A cet égard, le
cas de Michelet est exemplaire et nombre des ouvrages qui précèdent ou
suivent relèvent du même phénomène.
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Multiples
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Prémices
et essor de la Résistance : Edmond Michelet
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Editions
S.O.S.
1983
235
pages
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Actes
du colloque
d’Aubazine
de 1980
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Alternant exposés et témoignages, ces actes se présentent
en trois parties : Origines et premiers cheminements de la
résistance, Les Réfugiés – occasion d’une résistance, Edmond
Michelet : une trajectoire-un milieu-une action. Suit une synthèse
des travaux du colloque. Les intervenants principaux sont Jean-Marie
Mayeur, Renée Bédarrida, Louis Terrenoire, Jean Letourneau, Roger Dumaine,
Joseph Rovan, l’abbé Glasberg, François Bédarrida, Gilles Le Béguec,
Jean-Paul Cointet, René Rémond, Etienne Borne et Léo Hamon. Ce dernier – on
ne peut jamais échapper totalement à l’hagiographie – intitule sa
communication : "J’ai connu un saint". Au risque
de passer pour un ignare ou un iconoclaste, à la lecture de ces actes, il est
difficile de discerner les réelles activités d’Edmond Michelet, chef de la
Région V de Combat puis des M.U.R., durant les années 1941 et 1942.
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Jean
Charbonnel
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Edmond
Michelet
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Beauchesne
(Collection
Politiques
& Chrétiens)
1988
295
pages
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Indispensable
Index
des noms des personnes citées
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La plus intelligente biographie d’Edmond Michelet, écrite
par un "gaulliste de gauche". Une moitié de l’ouvrage consacrée
strictement à la biographie de Michelet, l’autre moitié à des textes
sur des thèmes variés (la foi, l’espérance, la charité, l’Eglise, la liberté,
la patrie, la démocratie chrétienne, le gaullisme). Y est inclus un
témoignage d’Etienne Borne sur Michelet qui fut son ami pendant 35 ans. Très
peu sur le passage au ministère de la Justice. Rien sur les ordonnances
répressives et liberticides signées par Michelet entre 1959 et 1961. Une page
et demie sur sa présidence de l’association France-Algérie : Qu’y
fit-il ? Beaucoup d’informations. Hagiographie relativement
subtile.
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Pierrre
Panen
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Edmond
Michelet
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Desclée
de Brouwer
1991
137
pages
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Préface
de Claude Michelet
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Paru après les ouvrages de Claude Michelet et de Jean
Charbonnel, ce livre n’apporte pas grand-chose et reste très partiel. C’est
le témoignage d’un ami de la famille Michelet, ou se disant tel. Du
style de la "Bonne Presse", reprenant les poncifs concernant
Michelet, tel, selon le titre du dernier chapitre, "Prophète pour notre
temps, Prophète pour demain"
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Claire
Patier
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Edmond Michelet
Aumônier
de la France
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Editions
du Serviteur
1991
27
pages
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Touchant.
Un
peu de lucidité de la petite-fille à propos de son grand-père ne serait pas
superflue
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Claire Patier, de l’Ordre des Vierges Consacrées, est une
petite-fille d’Edmond Michelet. Le lecteur s’en aperçoit à l’issue de la
lecture de cet opuscule qui, tout entier, donne une image merveilleuse de la foi
d’Edmond Michelet. Treize pages résument sa vie, treize autres sont
consacrées à son séjour à Dachau, au « ministre qui priait » et au
couple qu’il formait avec son épouse (Papamond et Mamé). Tout ceci est
touchant mais, une fois encore, gomme ou oublie ce qui pourrait nuancer ce
tableau idéal. Sans compter les erreurs factuelles, volontaires ou
involontaires : A la première guerre mondiale, Michelet n’est pas parti « sur le front d’Italie » :
il est secrétaire du colonel au 126ème R.I. à Brive et ne se rend
en Italie qu’après l’armistice (une simple lecture du livre de Claude
Michelet suffit). Il ne « quitte » pas le gouvernement en 1961 et
en 1968 : il est remercié par le général de Gaulle en 1961 et n’est pas
appelé au gouvernement par Couve de Murville, premier ministre, en 1968. Et
les quinze lignes correspondant aux 32 mois passés à la tête du Ministère de
la Justice ne soufflent mot des ordonnances liberticides qu’il a signées. A
se demander si la famille Michelet les ignore, ne veut pas les connaître, ou
les connaît mais les tait…
Selon ce livret, l’enquête diocésaine pour la
béatification (Claire Patier va un peu vite en besogne et écrit « canonisation »)
d’Edmond Michelet aurait été ouverte le 22 mai 1988. Sur le site Internet de
la cause, hébergé sur celui du diocèse de Tulle, le début de l’enquête est
situé au 16 septembre 2006. Qui croire ? Plutôt le diocèse…
En conclusion, une piété "petite-filiale", avec
tout ce que cela implique.
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Louis
Terrenoire
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Edmond
Michelet Mon ami
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Nouvelle
Cité
1992
142
pages
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Préface
de Maurice Schumann, de l’Académie Française
Sous-titré :
Souvenirs
et témoignages
Un
livre utile pour la connaissance de Michelet
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Le ton est donné dès le début de la
préface : « L’ambition des plus audacieux parmi les
premiers pères de l’Eglise fut de concilier le stoïcisme et la foi sous la
médiation clémente de Jésus-Christ. Edmond Michelet et Louis Terrenoire
semblent n’avoir vécu que pour illustrer ce grand dessein… »
Louis Terrenoire fut ami d’Edmond Michelet dès les années
1930. Ils furent tous deux déportés à Dachau, tous deux exclus du M.R.P. en
1947 pour cause de gaullisme. Qu’apporte ce livre ? Des éléments
inédits, entre autres sur Edmond Michelet membre de la représentation de la
France à l’ONU de 1954 à 1957 lors des débats sur l’Algérie. En revanche –
hommage à Edmond Michelet oblige – il n’y cite pas les propos tenus à Louis
Terrenoire par celui-ci qui, en 1953, exaspéré par l’absence de perspective
de retour au pouvoir du général de Gaulle, ne croit plus qu’au coup
d’état pour ce retour : « Je suis entré au R.P.F. en 1947 pour
m’opposer à ceux qui parlaient de coup de force et je veux y militer de plus
en plus, en 1953, pour réaliser le coup de force. »
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Agnès
Brot
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Edmond
Michelet
Nous
avons cru
à
l’amour
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Editions
du Livre ouvert
1995
62
pages
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Dévotion
"petite-filiale"
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Très gentil livret écrit par une petite-fille
d’Edmond Michelet qui a gardé un bon souvenir de son "grand-père
gâteau". Extraits de "Rue de la Liberté" mis en regard
d’extraits divers d’écrits de Saint Paul, de Pie XII, de Saint Jean… In fine,
figure une prière à Dieu – non destinée au culte public – demandant une
faveur par l’intercession d’Edmond Michelet, curieusement différente de la
prière retenue actuellement dans le cadre de sa cause de béatification.
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Laurent
Soutenet, Annie Beynel, Yves Michelet
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Edmond
Michelet
L’album
d’une vie (1899-1970)
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Centre
Edmond Michelet/Robert Laffont
1996
148
pages
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Préface
de Claude Michelet
Très
nombreuses illustrations.
Intéressant
et hagiographique
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Ouvrage composé essentiellement d’illustrations,
photographies, fac-similés de documents, de lettres, d’affiches, extraits de
presse. Chapitres : La Jeunesse, Briviste par Alliance, La Résistance,
Dachau, L’homme public, Pour de Gaulle, Avec de Gaulle, L’humaniste et le
chrétien, Le journaliste et l’écrivain, Les amitiés, Le Compagnon, Mamé,
L’adieu au monde, Le Centre Edmond Michelet
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Benoît
Rivière
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Prier
15 jours avec Edmond et Marie Michelet
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Nouvelle
Cité
1999
123
pages
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Dans
la collection :
"Prier
15 jours"
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Benoît Rivière, évêque d’Autun, Chalon et Mâcon est
petit-fils d’Edmond Michelet. Le principe de cette collection est
« de passer quinze jours en compagnie d’un maître spirituel à la
manière de ces temps de retraite qui ouvrent une brèche dans notre univers
quotidien. » Un rappel biographique de neuf pages résume la vie
d’Edmond Michelet. Voilà comment est présenté son passage au ministère de la
Justice : «…mais une tache plus exaltante l’attend, où il pourra
donner toute sa mesure ; le 8 janvier 1959, il succède Place
Vendôme à Michel Debré devenu Premier Ministre. Sa responsabilité de
ministre de la Justice est lourde en cette période cruciale de l’histoire de
France. Il lui faut en même temps aider le gouvernement à régler la
dramatique affaire algérienne, en suspendant l’exécution des condamnés à mort
algériens, au risque d’être en butte à l’incompréhension de l’opinion publique
et à l’opposition de Michel Debré, lui-même écartelé entre sa fidélité
inconditionnelle envers le général de Gaulle et ses convictions propres. Le
conflit s’aggravant, Edmond Michelet s’efface et quitte le gouvernement le 25
août 1961 en la fête de saint Louis. » Une erreur volontaire,
reprise largement : Michelet ne s’est pas effacé, n’a pas démissionné.
Debré a demandé à de Gaulle de choisir entre lui et Michelet ; de Gaulle
a choisi Debré. A tel point que Michelet, furieux, a pu dire : « Debré
a eu ma peau ! » Rien sur les ordonnances répressives et
liberticides signées par Michelet en 1960, dont le rétablissement de la peine
de mort en matière politique.
Pour le reste, chaque jour, une méditation s’engage sur un
thème donné, illustré par des textes tirés des écrits de Michelet :
fraternité, fidélité aux engagements, un ministre qui priait, prophète et
politique, tenir bon, ma grâce te suffit, comme nous pardonnons aussi,
charité inventive, le pain de la vie, etc. Ce ne peut être
qu’hagiographie. A réserver à ceux qui veulent prier mais qu’ils ne cherchent
pas à savoir réellement qui était l’homme politique Edmond Michelet.
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Jean
Peyrade
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Figures
catholiques du XXe siècle
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Pierre
Téqui
1999
181
pages
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Tome
3
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Dans ce tome, l’auteur s’intéresse à dix personnalités
catholiques françaises : Charles Péguy, Dom Chautard, Paul Claudel,
Madeleine Daniélou, Edmond Michelet, L’abbé Rhodain, Pierre-Henri Simon,
Joseph Folliet, André Frossard et Georges Rouault. Edmond Michelet se trouve
en compagnie de personnalités fort estimables. Rien d’original sur Edmond
Michelet. Ces livres sur Michelet, mêlant biographie et spiritualité, pleins
de bonne volonté, se ressemblent tous, s’intéressent à la même époque de sa
vie (1935-1945) et prennent aux mêmes sources, à savoir "Rue de la
Liberté" et "Mon père Edmond Michelet", agrémentées de
quelques considérations personnelles.
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Multiples
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Edmond
Michelet Homme d’Etat
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Fraternité
Edmond
Michelet
2000
271
pages
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Actes
du colloque du centenaire de la naissance d’Edmond Michelet
Les
15 et 16 octobre 1999
au
Palais du Luxembourg
Indispensable
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Ces actes sont organisés en quatre parties : Le
Chrétien et le Citoyen/Au Ministère des Armées/Anciens combattants, Justice,
Affaires culturelles/Edmond Michelet Homme d’Etat. Les communications
les plus intéressantes sont celles de Jacque Prévotat sur Michelet dans la
période 1899-1940, de Maurice Vaïsse , Claude d’Abzac-Epezy et Xavier
Boniface sur son passage au ministère des armées, de Jean-Marie Mayeur sur le
gaullisme d’Edmond Michelet. Les exposés de Guillaume Mouralis et de Sylvie
Thénaut, sur le passage de Michelet au ministère de la Justice, apportent des
informations inédites mais sont totalement muets sur la répression des
partisans de l’Algérie française. Or c’est bien sous Michelet qu’est prise
l’ordonnance de rétablissement de la peine de mort en matière
politique ; c’est sous Michelet que sont créées des juridictions
d’exception, c’est sous Michelet que la garde à vue est portée à 15 jours,
C’est sous Michelet que l’inamovibilité des magistrats du siège est
suspendue, que le Conseil de l’Ordre des avocats d’Alger est dissous, etc.
Rien de tout cela n’est évoqué…
Un point intéressant pouvant éclairer certaines positions
d’Edmond Michelet : Fernand Grévisse, qui fut directeur des Affaires
civiles au ministère de la Justice, rapporte une anecdote qui met en évidence
le caractère coléreux de Michelet : sur certains sujets, il se laisse
submerger par sa passion au point de ne plus se contrôler : on ne peut
plus parler de "saintes colères".
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Albéric
de
Palmaert
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Edmond
Michelet
Quand
il avait
douze
ans
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Viltis
Editions
2008
93
pages
|
Préface
de Mgr Benoît Rivière
Destiné
aux 11-12 ans
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On nage dans les bons sentiments, les approximations et le
non-dit. La conclusion semble bien prématurée : « Edmond
Michelet, un des hommes les plus honnêtes et un des plus grands saints de sa
génération ». Attendons les conclusions, dans quelques
dizaines d’années, peut-être, de la Congrégation pour la cause des saints.
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Jérôme
Cordelier
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Rebelles
de Dieu
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Flammarion
2011
21
pages sur 257 consacrées à Michelet
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Livre
de journaliste, sympathique mais superficiel. S’il pousse le
lecteur à s’intéresser en profondeur à certaines personnalités
exceptionnelles, il n’aura pas manqué son but.
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Jérôme Cordelier, journaliste au Point, a sélectionné
douze figures. "Un jour, ils ont dit non". Ce sont Albert
Schweitzer, Edmond Michelet, les époux Trocmé, Madeleine Delbrêl, Geneviève
Anthonioz-de Gaulle, Joseph Wrezinski, le cardinal Saliège, l’abbé
Glasberg, le père Chaillet, Henri de Lubac, le père Bruckberger, le père
Delfieux. Certaines d’entre elles sont incontestables, d’autres
le sont moins.
En vingt pages, consacrées essentiellement à la période de
la résistance et de la déportation, rien de nouveau sur Michelet qui, après
avoir dit Non en 1940 a dit Oui – ce n’est pas dans le livre – de nombreuses
fois à de Gaulle, même contre ses convictions (profondes ?).
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Multiples
Sous
la direction de Nicole Lemaitre
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Edmond
Michelet
Un
chrétien
en
politique
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Collège
des Bernardins/Lethielleux
2011
262
pages
|
Actes
du colloque
tenu
aux Bernardins
les
10 et 11 décembre 2010
Encore
plus indispensable que les actes du colloque de 1999
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Ces actes sont organisés en quatre parties : La
Formation et les réseaux/Le Ministre/La Réconciliation/Conclusion. Un vent
frais a soufflé sur ce colloque grâce à la présence de jeunes et moins
jeunes historiens que la figure d’Edmond Michelet ne confit pas en
dévotion : Olivier Herbinet (Michelet et de Gaulle sous la IVe République),
Guy Pervillé (de l’Algérie française à l’Algérie des deux peuples), Olivier
Dard (Ministre de la Justice à l’heure de la guerre d’Algérie), Eric
Kocher-Marboeuf (Edmond Michelet et la réconciliation de la France et de
l’Algérie indépendante), Guillaume Gros (La réconciliation entre la monarchie
et la Ve République), Audrey Virot (La réception du concile
de Vatican II dans l’Eglise de France selon Edmond Michelet). L’image pieuse
de Michelet (pourtant distribuée à l’entrée du colloque) s’est troublée
derrière l’image de l’homme politique dont les actes et les paroles,
spécialement comme ministre de la Justice, ont été exposés et pesés
soigneusement.
Voir dans ce blog un compte-rendu détaillé du colloque.
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Bernard Zeller
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L’autre
visage d’Edmond Michelet
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Via
Romana
2012
296
pages
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Préface
de Michel Déon,
de
l’Académie Française
Index
des noms des personnes citées
Très
nombreuses références
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Ouvrage axé sur Michelet homme politique, sur ses faits,
ses actes, ses dires. Développe le passage d’Edmond Michelet au ministère de
la Justice. Pas de commentaires, des questions quand elles sont
nécessaires : Dans ses fonctions législatives et ministérielles, a-t-il agi
en chrétien ? Dans ce livre figurent de nombreux éléments non
disponibles dans les biographies antérieures.
Factuel, non hagiographique. Voir dans ce même blog une
présentation détaillée de l’ouvrage.
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Jean-Paul
Delbos
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Edmond
Michelet,
de
l’Indochine
à
la Chine
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Autoédition
2012
56
pages
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Préface
de Jean Charbonnel
Postface
de Nicole Lemaitre
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Jean-Paul Delbos a été durant huit ans président des
anciens élèves de l’ensemble scolaire Edmond Michelet de Brive. Le
développement de l’apprentissage de la langue chinoise dans cet établissement
l‘a incité à écrire un livret sur une mission sénatoriale conduite par Edmond
Michelet en 1955 en Indochine et en Chine.
Après les accords de Genève coupant en deux le Vietnam, le
Nord aux communistes, le Sud rapidement aux nationalistes, une mission
sénatoriale française dirigée par Edmond Michelet fait un voyage dans les
deux Vietnam, au Cambodge et, non prévu au programme, en Chine où
Mao-Tse-Toung est au pouvoir depuis six ans.
Un rapport est issu de cette mission. Six pages sont
consacrées à la Chine. Les sénateurs sont frappés par « L’enthousiasme
de la jeunesse … qui se voit offrir un idéal à aimer et à vivre »,
« les classes bourgeoises n’ont pas été systématiquement
éliminées » (NdR : pas encore), « Les partis politiques
sont maintenus comme porte-parole des …intellectuels, artistes, techniciens… ».
Mutatis mutandis, on peut comparer ce voyage à d’autres, par exemple dans les
années 1920 et 1930 en U.R.S.S. ou en Allemagne.
Après le retour en France, Edmond Michelet et ses
collègues présentent une proposition de résolution de reconnaissance par la
France de la Chine populaire.
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